Avez-vous un bureau hors des grands centres?

Je vais mettre une théorie sur la table, comme ça, sans pression pour vous. Si vous l’aimez, partagez la avec vos collègues en faisant semblant qu’elle est de votre cru. Si vous la détestez, ne m’écrivez pas de message rempli de haine, je vous en prie. Je crois qu’en cette période où tout le monde dans notre industrie cherche à couper des coûts, une nouvelle tendance pourrait se répandre quelque peu parmi nos cabinets canadiens. La tendance dont je parle est l’ouverture de bureaux satellites hors des grands centres pour faire le travail… des grands centres.

Cartes sur table: je n’ai pas inventé cette théorie moi-même. Je la tire d’un article paru dans le New York Times au mois de mai. Imaginez-vous que certains bureaux américains commencent à ouvrir des bureaux hors des grandes villes et y engagent des juristes en leur disant en partant qu’ils ne deviendront jamais associés. On leur offre des salaires de 60 000$ (contrairement aux 160 000$ offerts aux recrues à New York et Los Angeles) pour travailler 40 heures par semaine. Ce n’est pas tant d’argent en comparaison, mais pour vivre en Virginie-Occidentale, c’est bien assez.

Je crois qu’il ne s’agit pas d’une mauvaise idée du tout. Ça permet de conserver une bonne marge de profits et les clients paient moins cher à la fin de la journée. En plus, je mettrais ma main au feu que le taux de rétention est bien plus élevé lorsqu’on paie un avocat moins cher mais qu’on lui permet d’aller dormir chez lui le soir…

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