Le pouvoir du web

Avez-vous entendu parler de Michael Dubin? Il est le co-fondateur de Dollarshaveclub.com, un start-up qui a mis en ligne le 5 mars dernier une annonce produite avec un budget astronomique de 4 500$. Vous ne l’avez pas vue? La voici.

Cette annonce a maintenant été vue près de 4 millions de fois et notre cher ami Michael a réussi à convaincre 17 000 personnes de s’abonner à son service de lames de rasoir par la poste dans la première semaine de commercialisation de son produit. C’est donc environ 0,26$ en dépense par client acquis en une seule semaine, soit pas mal moins qu’un lunch, aussi peu coûteux soit-il. En présumant que chaque client dépense en moyenne 5$ par mois, on parle de plus d’un million de dollars de revenus générés dans sa première semaine d’activité. Pas mal.

Sa petite entreprise de Santa Monica s’attaque à Gillette et Schick, des marques réputées et ayant les poches assez profondes, mais par un marketing créatif, il a réussi à faire sa place dans un marché qui semblait déjà à maturité. En effet, on ne parle pas ici de réseau sociaux, d’apps ou de logiciels sophistiqués, mais bien de lames de rasoirs! Ça nous amène à nous poser davantage de questions sur les portes ouvertes par le web dans une industrie traditionnelle comme les services juridiques.

Pour plus d’information sur Dollarshaveclub.com, je vous invite à lire cet article dans Fast Company datant de la semaine dernière.

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