Avocat ou algorithme?

Je l’avoue d’emblée, je suis loin d’être un expert d’e-discovery. Or, j’ai commencé à lire un peu sur le predictive coding et j’ai trouvé la chose fascinante. En effet, il semblerait que cette science, qui permet à des avocats de programmer des algorithmes pouvant identifier la pertinence de documents, fasse de plus en plus ses preuves. Qui plus est, un juge américain aurait même imposé cette façon de faire récemment.

Dans cet article de l’American Bar Association paru la semaine dernière, on raconte qu’un juge de Virginie a ordonné que le predictive coding soit utilisé pour passer en revue 1,3 millions de documents. Pour ce faire, il aura fallu coder 5000 documents en les identifiant comme pertinents ou non pertinents. Le programme utilise ensuite les similarités qu’il reconnaît entre ces documents et tous les autres afin de déterminer leur pertinence. Pas plus compliqué que ça.

On raconte dans cet article qu’environ 173 000 documents pertinents ont été envoyés à la partie adverse dans le cadre de ce processus, mais que le predictive coding aurait manqué 31 000 documents pertinents. On peut donc comprendre pourquoi certains veulent garder ces travaux dans les mains d’individus en chair et en os. Cependant, certaines études démontrent que les êtres humains seraient encore moins efficaces que les ordinateurs dans ce processus de révision…

Existe-t-il une solution idéale pour une tâche qui apporte aussi peu de valeur ajoutée dans un dossier?

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