3 conseils pour aider les juristes avec leur site web
Mes billets antérieurs sur la valeur d’être sur la première page de résultats lors d’une recherche Google et sur l’optimisation d’un site web expliquaient la base d’une science du marketing à propos de laquelle j’ai beaucoup appris au cours des deux dernières années. En effet, les règles changent dans le monde du marketing et les fournisseurs de service doivent se tourner vers d’autres solutions que le push marketing, ce qui signifie pousser l’information à travers les canaux de communication sans possibilité d’interaction. Les médiums comme la télévision, la radio ou les panneaux sur le bord de l’autoroute sont des canaux de push marketing. Fait à noter, le fait pour un bureau d’avocat de mettre de la publicité sur des panneaux peut être efficace dans la mesure où ce n’est pas chaque bureau qui le fait. L’innovation en ce sens a ses avantages dans un marché donné. Mais, règle générale, les gens sont fatigués de la pub omniprésente et les futurs clients veulent de plus en plus interagir avec leurs fournisseurs de service avant de leur confier des mandats.
En tant que juriste, il faut donc s’adapter à cette nouvelle réalité. Ne nous leurrons pas: vous n’avez pas le temps d’aller à plus de cocktails pour discuter avec de nouvelles personnes puisque vous le faites déjà. L’adaptation passe par une présence web accrue pour les juristes. Je dis accrue, mais l’expression précise que je devrais employer est plutôt plus efficace.
La première étape passe par votre site web. Je comprends que juriste ne rime pas avec informaticien et que vos préoccupations principales ne se situent pas au niveau des URL de votre site, alors pour simplifier ceci au maximum, je vous donne trois conseils:
Conseil 1- Jetez un coup d’oeil aux titres des pages de votre site web et aux adresses URL. Si vos titres sont généraux ou si certains de vos URL se terminent par une longue séquence de chiffres et/ou de lettres ou que les mots de vos URL sont séparés par des tirets bas (_), une mise-à-jour s’avère probablement nécessaire. Je vous avertis, ceci est présentement le cas pour la grande majorité des sites au Canada, incluant les grands bureaux.
Conseil 2- Ne changez pas votre site web pour changer votre site web. Changez-le pour améliorer vos chances d’être trouvés par des clients potentiels ou parce que l’infrastructure en place vous nuit. L’algorithme de Google a beaucoup évolué depuis le début des années 2000 et si votre site web est vieux (avant 2005), il n’est probablement pas optimisé pour l’algorithme actuel. Il est donc probablement temps de le mettre à jour. De plus, Google n’aime pas qu’un site demeure statique trop longtemps, donc vous serez probablement doublement gagnant.
Conseil 3- Il faut trouver un moyen de générer des liens vers votre site web. La rédaction et publication d’articles peuvent vous aider à y parvenir, mais vous devrez les publier sur votre site. En ce qui concerne les liens vers votre site, faites attention de ne pas vous retrouver dans l’eau chaude comme l’a été J.C. Penney plus tôt cette année. Vous pourriez être puni par Google en disparaissant carrément des résultats de recherches.
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