Le contrat, une photographie?

De nombreuses personnes déplorent les contrats volumineux. En fait, plus un contrat est élaboré plus les gens se sentent intimidés par celui-ci. Comment parvient-on alors à justifier la nécessité d’un contrat détaillé à des personnes qui insistent constamment à se faire servir des contrats simplifiés (traduction libre: le plus courts possibles) ? Voilà un défi difficile à relever. Chose certaine, quiconque souhaite relever celui-ci doit éviter de présenter cette justification dans un jargon technique que peu de personnes comprennent ou apprécient. Il faut, bien au contraire, utiliser un vocabulaire et des concepts qui passent bien le message d’une telle nécessité lorsque les circonstances l’exigent. C’est ici que la photographie peut venir à notre secours.

En effet, en expliquant aux intéressés qu’un contrat se veut la photographie d’une entente, cela nous permet de poser la question suivante: préférez-vous une photo à basse résolution ou à haute résolution? Autrement dit, désirez-vous, en langage de photographie, une image floue ou précise? La plupart d’entre nous allons choisir, pour des raisons évidentes, la précision, c’est-à-dire la photo à haute résolution, qui nous procure plus de détails que celle à basse résolution. Cela dit, comment distinguons-nous une photographie à haute résolution de celle produite à basse résolution? La réponse est simple: un plus grand nombre de lignes! Plus il y a de lignes, plus l’image se précise. Il en va de même pour les contrats dans la mesure où les lignes qui s’ajoutent vont dans le sens de la précision et non de la confusion comme il arrive parfois.

Fait amusant à signaler, chaque fois que j’ai utilisé cette analogie avec la photographie, la résistance à l’idée d’un contrat plus volumineux cédait rapidement le pas au désir d’avoir une entente plus détaillée pour se mettre à l’abri des dangers d’une image floue.

Message compris, grâce à la photographie!

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