Formation obligatoire pour les courtiers immobiliers

Le ministère des Finances et de l’Économie du Québec a annoncé, au mois de novembre 2012, l’adoption éventuelle d’un nouveau règlement, lequel aura pour objectif de mieux encadrer la profession de courtier immobilier et, par ricochet, de rehausser le niveau des compétences des courtiers immobiliers.

Ainsi, dès le mois de septembre 2013, toute personne qui désirera passer l’examen en vue de devenir courtier immobilier devra avoir suivi une formation et ce, dans un établissement d’enseignement qui aura été accrédité, au préalable, par l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (« OACIQ »).

Cette évolution importante, chez les courtiers immobiliers, s’explique sans doute amplement par le fait que les transactions immobilières, au Québec, sont de plus en plus complexes. Il devient donc important, pour la protection du public, de s’assurer que les compétences des courtiers immobiliers soient ajustées à cette complexification.

Il ne fait nul doute que c’est cette même complexification qui avait fait en sorte que la nouvelle Loi sur le courtage immobilier, en mai 2010, avait modifié l’examen donnant droit au permis de courtier, en introduisant une approche par compétences, de telle sorte qu’il existe désormais trois (3) types de permis pour les courtiers, soit résidentiel, commercial ou hypothécaire.

Autrefois, il y avait deux (2) types de permis, soit celui d’agent immobilier et celui de courtier immobilier.

Ces titres furent remplacés.

Un peu comme ce qui existe depuis des décennies en matière de permis de conduire, il existe maintenant un statut de « courtier débutant ». Il s’agit d’une disposition de la loi qui stipule qu’un courtier débutant doit obligatoirement exercer durant trois (3) ans au sein d’une agence. Ensuite, il peut passer l’examen lui permettant de devenir courtier agréé et de diriger une agence immobilière. Il pourra aussi décider d’exercer à son compte.

Il est par ailleurs malheureux qu’il n’existe aucun encadrement légal pour les inspecteurs en bâtiment au Québec, lesquels sont généralement des travailleurs autonomes, étant donné que depuis 2010, la loi oblige les courtiers immobiliers à suggérer fortement une inspection à leurs clients. La profession d’inspecteur en bâtiment est donc en forte expansion; elle pourrait le devenir davantage si l’inspection des bâtiments devenait obligatoire.

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