C’est un cabinet ou une librairie?

Bookflip vend à la fois des livres et des tablettes. En ce sens, il s’agit d’une librairie des temps modernes. Mais c’est bien plus que ça. Cette nouvelle librairie de Palo Alto, en Californie, est en fait une nouvelle manière de générer des mandats juridiques.Voici l’idée: les gens viennent lire des livres, suivre de la formation sur pleins de trucs et passer du temps entre amis. Ils ne sont pas sollicités par des juristes, mais ces derniers sont là et y ont des bureaux. Les avocats passent donc leur journée à côtoyer les clients de la librairie, mais sans les solliciter directement. Quand les gens ont besoin de quelqu’un pour les aider avec les problèmes d’immigration de leur belle-soeur, ils ne se tournent pas vers le «requin» du centre-ville, mais plutôt vers la gentille avocate qui prend un café avec eux deux fois par semaine entre deux chapitres du dernier livre de la série Twilight.À 45$ pour 15 minutes, les taux offerts par Bookflip ne sont pas prohibitifs, surtout à Silicon Valley où milliardaires et millionaires se côtoient sans prétention. On y voit donc un effort honnête pour tenter un modèle d’affaires différent.Or, à première vue, il semble difficile d’imaginer que la fusion de deux industries en difficulté sous un même toit puisse résulter en un coup de circuit. Mais qui sait, les jeunes juristes – on les présume jeunes – qui remplissent les bureaux de Bookflip vont peut-être y trouver leur compte. On leur souhaite.Je vous invite à lire l’article suivant, qui donne beaucoup plus de détails sur Bookflip et sur l’entreprise LegalForce, un service en ligne d’enregistrement de marques de commerce créé par le fondateur de Bookflip.

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